Adopter un chat semble souvent simple : un coup de cœur, une boule de poils, et le tour est joué. Pourtant, en France, près de 100 000 chats sont abandonnés chaque année, souvent à cause d’erreurs évitables commises dès l’adoption. En 2025, avec la hausse des sensibilisations et des obligations légales, il est crucial de bien préparer cette arrivée pour assurer le bien-être de l’animal — et la sérénité du foyer.
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Première erreur : adopter sur un coup de cœur sans évaluer son mode de vie. Un chat n’est pas un accessoire décoratif. Certaines races, comme le Siamois ou l’Oriental, sont extrêmement sociables et exigeantes en interaction. Si vous travaillez 10 heures par jour, ce n’est pas le compagnon idéal. À l’inverse, un Chartreux ou un British Shorthair sera plus indépendant, parfait pour les personnes occupées. Le tempérament compte autant que l’apparence.
Deuxième erreur : négliger l’environnement domestique. En appartement, surtout en ville (Paris, Lyon, Marseille), un chat a besoin d’espace vertical : étagères, griffoirs, fenêtres sécurisées. Sans stimulation, il peut développer du stress, se mettre à uriner hors de sa litière ou griffer les meubles. Prévoyez un budget minimum de 200 à 300 € pour l’équipement de base : arbre à chat, jouets, gamelles, litière adaptée. Oublier cela, c’est courir au conflit.
Troisième erreur : ignorer les besoins vétérinaires. Depuis janvier 2024, tout chat en France doit être identifié par puce électronique avant l’âge de 7 mois — sous peine d’amende. Vaccins (typhus, coryza, leucose), vermifuges, stérilisation (obligatoire dans certains refuges, fortement recommandée partout) : les frais annuels tournent autour de 300 à 500 €. Beaucoup sous-estiment ce coût, puis se retrouvent dépassés. Adopter, c’est aussi s’engager financièrement.
Quatrième erreur : adopter sans rencontrer l’animal au préalable. Dans les refuges (SPA, Fondation 30 Millions d’Amis, associations locales), les bénévoles connaissent les caractères. Un chat craintif ne conviendra pas à une famille avec jeunes enfants. Un chat dominant ne s’entendra pas avec un autre félin. Prenez le temps de plusieurs visites. Observez son comportement : se frotte-t-il à vous ? Fuit-il ? Ronronne-t-il ? Ces signes en disent long.