4. Ce que la loi permet — et uniquement dans des cas exceptionnels
Seules trois situations autorisent la détention temporaire d’un primate :
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- Centres de soins agréés : pour animaux saisis ou blessés — avec obligation de réintroduction ou placement en zoo.
- Laboratoires de recherche : sous agrément ministériel strict, pour des études biomédicales vitales — avec contrôles éthiques renforcés depuis 2024.
- Zoos certifiés ISO 18001 : avec enclos de plus de 200 m³, enrichissement comportemental obligatoire, et interdiction de présentation au public pour les espèces sensibles.
5. Que faire si vous voyez une annonce ou un singe détenu illégalement ?
Signalez-le immédiatement :
- Plateforme officielle : www.alerte-maltraitance-animaux.gouv.fr
- Numéro vert OFB : 0 800 11 11 11
- Application “Faune sauvage en danger” — géolocalisation et photo acceptées
L’anonymat est garanti. En 2024, 213 saisies de primates ont eu lieu en France — toutes issues de signalements citoyens.
6. Les sanctions en 2025 — plus lourdes, plus rapides
Les tribunaux ne plaisantent plus :
- Détention : 2 ans de prison + 30 000 € d’amende + confiscation immédiate de l’animal
- Vente ou importation : 5 ans de prison + 75 000 € d’amende + inscription au casier judiciaire
- En cas de diffusion sur les réseaux sociaux : peine aggravée + retrait des vidéos par obligation légale
En 2025, la France ne transige pas. Un singe n’est pas un jouet. Un lémurien n’est pas un accessoire. Ce sont des êtres sensibles, intelligents, sociaux — qui souffrent atrocement en captivité domestique. Acheter un primate, c’est financer un trafic meurtrier, condamner un animal à une vie de souffrance, et risquer la santé de votre famille. Il n’y a pas de “bonne” raison. Il n’y a pas d’endroit légal. Il n’y a que des conséquences — tragiques, pour tous. Ne cédez pas à la tentation. Dites non — fermement, définitivement.